Il s’agit de cesser de s’agiter, de s’asseoir en redressant le dos, de porter son attention sur sa respiration, pour devenir spectateur de ce qui se passe en soi plutôt qu’acteur de son chaos intérieur. Notre esprit vagabonde sans cesse et est semblable à un verre d’eau boueuse : si on n’arrête pas de l’agiter, l’eau est troublée ; mais si on le laisse reposer, la boue se dépose au fond et l’eau claire apparaît. C’est ce qui se passe dans notre esprit et notre corps en méditation.
Autrefois, la méditation était un acte visant à se relier au sacré, voire à cette énergie primordiale que l’on appelle Dieu. Actuellement, cette pratique se laïcise sous le vocable de méditation de pleine conscience (Jon Kabat-Zinn) du fait des effets bénéfiques induits constatés, notamment dans le domaine de la santé (baisse de l’hypertension artérielle, diminution des phénomènes inflammatoires, immunité renforcée ; la méditation permettrait même de ralentir le vieillissement cellulaire et d’améliorer la plasticité cérébrale) et dans le domaine professionnel (agit sur le stress, l’humeur et induit des conséquences bénéfiques sur la rentabilité, en particulier sur la diminution des arrêts de travail).
La méditation est facilitée par la pratique en groupe du fait du champ porteur créé par les participants, ce qui permet à chacun d’entrer dans une méditation individuelle sereine et apaisée.
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